Culture et éthique

Culture et cueillette sauvage

Riche en vallées humides, coteaux calcaires secs, prairies préservées, la vallée du Céou se prête

particulièrement bien à la cueillette sauvage tout en respectant les sites prélevés. On y trouve

alors bon nombre d’herbacées telles que Achillée millefeuille, Plantain, Millepertuis, Serpolet,

Pâquerette, Petit houx et d’arbres/arbustes tels que Frêne, Aulne glutineux, Genévrier, Chêne…

Certaines plantes ne poussant pas à l’état spontané méritent d’être cultivées pour leurs

propriétés intéressantes, en accord avec l’agriculture biologique. La terre est peu travaillée et le

paillage est systématique lorsque les conditions le permettent afin d’éviter l’érosion et d’enrichir

le sol.

C’est le cas de la Camomille romaine, du Bleuet, du Souci, de la Lavande, du Géranium rosat …

Une éthique

Sans dénigrer les énormes avancées thérapeutiques, il me semble que bon nombre de plantes

poussant à nos pieds peuvent encore nous soulager d’une grande partie des maux bénins du

quotidien. J’attache donc une importance particulière à l’origine locale des produits car les

plantes de notre biotope sont adaptées à nos besoins.

Par souci écologique, les matières premières extérieures (huile de tournesol, cire d’abeille, huiles

essentielles) proviennent également de la région et sont issues de l’agriculture biologique, les

contenants sont en verre recyclable, matériau inerte.

Afin d’appuyer cette conviction, j’ai choisi d’adhérer à la charte Nature&Progrès garante d’une

éthique drastique environnementale quant à la fabrication et aux ingrédients des cosmétiques

dénués de produits chimiques (pour de plus amples renseignements natureetprogres.org).